PROGRAMME

  • 14h00 – Introduction à l’IA. Maxime Sermesant (Nice)
  • 14h20 – Chimioembolisation prostatique. Julien Frandon (Nîmes)
  • 14h40 – Le canal thoracique chez le patient cirrhotique. Julien Ghelfi (Grenoble)
  • 15h00 – Ponction robotisée – Thierry De Baere (Paris)
  • 15h20 – Fantôme et modélisation vasculaire. Gilles Soulez (Montréal – Canada)
  • 15h40 – La place de la réalité virtuelle dans le parcours patient. Tanguy Perrin (Deepsen-Medtronic)
  • 15h50 – Le point sur la recherche. Hélène Vernhet-Kovacsik (Montpellier)
  • 16h10 – Fin du congrès virtuel

QUESTIONS À :  Maxime SERMESANT

Group leader Computational Cardiology, Inria, Université Côte d’Azur
Head of Multimodal Data Science, IHU Liryc
Chair of AI & Biophysics, 3IA Côte d’Azur
Inria – Epione Team, Sophia Antipolis, France. 
 
Question 1 : En imagerie médicale, la dépendance au type d’appareillage (constructeur) et au protocole d’acquisition des images est elle résolue ?

Maxime Sermesant : Ceci dépend de la modalité d’imagerie. En imagerie scanner, on arrive très bien à analyser des images de différents constructeurs, car l’intensité est calibrée. Pour certaines séquences IRM, ça reste un problème ouvert. Mais des progrès sont faits avec des algorithmes génératifs, qui peuvent régénérer une image avec un certain contraste pour standardiser l’apparence.

Question 2 : Pourriez vous nous indiquer comment introduire plus de connaissances a priori, comme des lois de comportement et/ou modèles dans le processus de corrélation ? 
Maxime Sermesant : Il y a plusieurs façons de faire, on peut notamment :
– intégrer les lois connues de façon explicites dans l’algorithme, en lui demandant d’en estimer les paramètres, plutôt que de les redécouvrir
– générer une base de données synthétiques à partir de ces lois pour forcer l’algorithme à apprendre ce comportement
et probablement encore beaucoup à découvrir.
 
Question 3 : On voit de plus en plus d’intérêt autour de l’apprentissage semi-supervisé. Est-ce une voix pour contrôler la robustesse d’un algorithme dans des conditions variées ?
Maxime Sermesant : C’est une façon effectivement d’agrandir la base d’apprentissage à moindre coût, et donc d’essayer d’améliorer la robustesse.
 
Question 4 : Est ce qu’on peut envisager de capturer l’interaction des radiologues sur l’interface pacs comme weak annotation pour un processus d’amélioration continue
Maxime Sermesant : Tout à fait. Il y a énormément d’information qui n’est pas encore exploitée (exploitable), mais il y a un effort important à faire pour réussir à rendre ces informations disponibles.
 
Question 5 : Est-ce que l’on peut dire que les biais viennent principalement de l’entrainement du réseau ? 
Maxime Sermesant : Oui, c’est principalement un biais de sélection sur les données utilisées pendant l’entrainement.
 
Question 6 : A l’inverse des pré requis auprès des constructeurs ne pourraient ils pas améliorer le deep learning et les algorythmes d’IA?

Maxime Sermesant : Si. Déjà des efforts de standardisation d’annotation des données, et de mise à disposition des résultats, seraient importants. À l’heure actuelle, on ne peut souvent pas exporter une segmentation dans un format lisible, par exemple.

QUESTIONS À :  Julien FRANDON

CHU Nîmes
Service Radiologie- Imagerie médicale
 
Question 1 : Quelle est la taille des billes injectées dans capeembol ?

Julien Frandon : Taille des billes : embosphere 300-500 

Question 2 : Est ce que l’embolisation en modifiant l’image IRM gêne le depistage du K prostatique (pour lequel c’est en passe de devenir la technique de bref)?
Julien Frandon : IRM non artefactée à 6 mois. Pas de problème. Effet régressif.

QUESTIONS À :  Julien GHELFI

CHU Grenoble Alpes

Service Radiologie- Imagerie médicale
 
Question 1 : Quel stent utilisez vous ? Quel est le risque d’occlusion du stent dans le follow up ?
Julien Ghelfi : Stent de 5 à 8 mm pour l’instant. Vu la longueur de stenting, nous utilisons deux stents de 14 cm de long et un plus court centré sur la jonction lympho-veineuse. Zilver cook.
 
Question 2 : Avez vous mesuré le taux de prot / lymphatique dans las ascites de vos patients avant et après stenting lymphatique ?
Julien Ghelfi : Mesure des protéines dans l’ascite et le canal thoracique pour comparaison. Nous devons affiner les prélèvements à faire sur les prochains cas.
 
Question 3 : Ascites pures ou chyleuses chez ces patients ?
Julien Ghelfi : Ascite pures, le but est de lever l’hypertension interstitielle pas de drainer une fuite chyleuse.
 
Question 4 : Est ce que vous avez essayé de faire lympho irm pour voir vitesse de drainage lymphatique ?
Julien Ghelfi : Non, problème du stent. A discuter si on décide de ne stenter que la jonction lympho-veineuse, on pourrait faire de l’irm sur la portion intra thoracique.
 
Question 5 : Itkins opacifie les voies lymphatiques hépatiques en ponctionnant sous echo la zone hyperechogene autour des veines portes en intre hepatique ou sont les lymphatiques et injecte lipiodol – as tu essayé?
Julien Ghelfi : Non, à voir si intéressant pour sélectionner des patients avec un système lymphatique hépatique bien connecté ou détruit avant le canal thoracique. Purement théorique, mais ca pourrait expliquer que certains patients ne dilatent pas leur canal thoracique malgré une cirrhose avancée.
 

Question 6 : Est ce que vous mettez vos patients sous anti-aggrégants malgré l’hépatopathie?
Julien Ghelfi : HBPM préventif 1 mois, purement empirique.

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Présentation de Thierry de Baere
 
Département d’Anesthésie, Chirurgie et Imagerie Interventionnelle

Gustave Roussy – Villejuif